Carnage au Liban...
Révoltée, en colère. Voilà mon état d’esprit aujourd’hui. Tous ses enfants morts, toutes ces femmes et ces hommes tués sans discernement. Un vrai carnage.
Ce sentiment, je l’ai déjà éprouvé lors du tsunami. Ma rage était alors tournée vers les éléments naturels qui avaient détruit et saccagé tant de vies. Mais la nature reste la nature. La mer comme la montagne sont indomptables ; la nature humaine peut aussi être impitoyable.
Le Liban a déjà tellement souffert. Avec beaucoup d’efforts, Il s’est reconstruit laborieusement.
Il y a deux mois, dans mes activités au sein du cabinet du ministre du Tourisme, j’ai rencontré une jeune femme libanaise, Sanya El …. Nous avons parlé longuement de son pays, de l’importance du développement touristique (les plages sont désormais totalement polluées par le pétrole s’échappant d’une raffinerie bombardée) qui préparait à un retour de la prospérité , de sa confiance en l’avenir, de l’amitié très forte qui unit nos deux pays. Sanya était sereine…
J’imagine aujourd’hui à quel point elle doit souffrir pour les siens, pour son pays, pour la punition collective que subit son peuple.
« Le Cèdre du Liban » est un de mes livres préférés, je vous invite à le lire pour mieux connaître la magnificence de ce pays pour lequel je tremble aujourd’hui.