Un discours présidentiel à Strasbourg

Publié le par Dominique Morvant

Oui ,ce soir Nicolas Sarkozy a fait une présentation pragmatique de l'évolution de l'Europe souhaitable dans les mois à venir.Il faut effectivement redémarrer l'Europe sur des bases où la consensualité est assurée ,cela peut sembler évident mais la candidate socialiste préfére elle imposer certains objectifs trés politiques ,vous pouvez imaginer aujourd'hui le résultat ! qui plus est ,avec son principal soutien Italien Prodi démissionaire!! Il y a certaines idées consensuelles:l'immigration,la sécurité,la préférence communautaire,la régle majoritaire dans les institutions permettraient déja à l'Europe de repartir;On ne peut pas redémarrer sur des bases idéologiques comme le préconise mme Royal. Recherche du consensus et rien que cela.La deuxiéme étape viendra dés que la confiance mutuelle sera retrouvée.
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E
parce que tu n'es pas dans le tien peut-être ?!?les gens aujourd'hui ils ont besoin de vivre décemment pas de savoir que Johnny se casse en Suisse parce qu'il en a marre de donner à la communauté que nous formons tous !ils ont besoin d'un toit... d'un travail....etc.. etc...et l'Europe pour eux ça n'a jamais été des mesures positives et en leur faveur parce que celle-ci à toujours été guidée par le fric ! pas construite par les gens et les nations qui la compose ! ce n'est pas de l'utopie ça ma petite dame ! c'est simplement l'idée qu'on impose pas une relation ou une chose aux gens sans qu'ils la construisent par eux-mêmes... Ainsi Bush a échoué en Irak car une démocratie c'est le peuple et la nation qui doivent la construire... Et les politiciens européens ont échoué car une constitution se construit autour d'une assemblée constituante désignée par le peuple, les peuples...
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S
Désolée de vous sortir de votre petit monde idéologigue et utopique...mais il faut  construire l'europe avec la réalité économique et politique de ce siècle!
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E
Sarkozy veut donc bien passer outre l'avis des français....J'apprécie en tout cas une chose, c'est cette idée affirmé par une bonne partie de cette classe politique qui se targue d'être supérieur à ces français si idiots, et si débile qu'ils ne peuvent s'exprimer en leur âme et conscience sur un texte qui leur est soumis !Nous sommes en démocratie et en démocratie on ne prend pas les électeurs pour des boeufs... On ne renie pas leur voix en passant outre comme Sarko le projette !Deuxio, cette constitution était en effet anti-démocratique... En démocratie quand on rédige une constitution, on forme ce que l'on appelle une assemblée constituante, pour cela on organise des élections spécialement dédiée à cela... A-t-on eu l'occasion de le faire ?!?Cette constitution a été rédigée par une petite élite, dont Giscard (homme de changement c'est sûr !) était le "président"...Ne parles pas de cette constitution...L'Europe doit se construire dans les esprits avant de le faire dans les textes ! L'Europe au départ c'était un projet de pays e d'union... pas une question de fric comme elle l'est aujourd'hui !!!
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S
55% des français ont dit non cair ils avaient peur d'avoir une europe neo-libérale sans protection sociale....mais même les plus fervents socialistes ont analysé que ce texte méritait le oui; sauf fabius...Et ce que sarkozy veut faire adopter c'est le vote à la majorité et ce n'est pas sur cette disposition que les français étaient opposés....<br /> Les partisans du non au Traité constitutionnel agitent le spectre d’une Europe anti-démocratique et néo-libérale, au risque de confiner la France dans un isolement politique aux conséquences incalculables.<br />  <br /> <br /> Les souverainistes et autres conservateurs continuent de jouer sur les peurs des Français en liant le débat sur la Constitution à celui sur l’adhésion éventuelle de la Turquie à l’Europe. D’autres, plus populistes, dénoncent sans fondement une Europe anti-démocratique et néo-libérale. Les adversaires de la Constitution ont installé le doute dans l’esprit de la moitié de nos concitoyens. Tous ceux qui s’inscrivent dans cette logique donnent une image frileuse de la France qui ne correspond pas à son engagement dans la construction de l’Europe et ce, depuis le début de cette aventure extraordinaire. Ils s’efforcent de polluer le débat en invoquant des raisons qui n’y sont pas liées.<br />  <br /> <br /> Dire que cette Constitution est anti-démocratique est évidemment inexact. Le fait même qu’elle porte le nom de « Constitution pour l’Europe » est une avancée en soi. De tous les textes qui régissent l’Union européenne, c’est le seul qui découle d’une démarche constituante. C’est la première fois que gouvernements et parlementaires (nationaux et européens), mais aussi universitaires et syndicalistes, ont participé directement à l’élaboration d’un texte de cette importance. Ce qui n’est pas le cas des autres traités - de l’Acte unique au Traité de Nice - qui n’ont été soumis aux parlementaires que pour ratification.<br />  <br /> <br /> Cette Constitution est non seulement démocratique, mais elle représente pour l’Europe un vrai rempart contre des velléités de déstabilisation de plus en plus évidentes. Comment protéger l’Europe, si on devait se contenter du Traité de Nice qui préconise l’unanimité des Etats membres pour la prise de décision ? Les Etats-Unis, ouvertement hostiles au projet européen, pourraient bloquer les projets qui les dérangent via le veto d’un de leurs alliés au sein de l’Union. Que ferons-nous alors d’une Europe affaiblie ?<br />  <br /> <br /> Il faut aussi marteler que les délocalisations ne sont pas le fait de l’Europe et, qu’au contraire, avec ce nouveau Traité, l’Europe imposera des critères sociaux communs qui permettront de lutter contre les conséquences désastreuses des délocalisations. En effet, si des pays comme la Pologne ou la Lituanie (souvent cités par les détracteurs de ce nouveau Traité, comme le furent, à l’époque, l’Espagne et le Portugal) se voient imposer des critères sociaux égaux aux nôtres, les entreprises recherchant la productivité à moindres coûts sociaux seront très largement découragées et les travailleurs polonais ou lituaniens seront hissés à un niveau respectueux des droits des travailleurs. Nous ne regardons pas l’Europe uniquement à l’aune de ce que nous nous gagnerions à la soutenir, mais aussi à l’aune des progrès qu’elle peut apporter à tous les pays qui la composent.<br />  <br /> <br /> La Constitution nous condamne-t-elle au néolibéralisme ? Une lecture impartiale nous montre le contraire. De surcroît, l’intégration des traités précédents dans la partie III permet de consolider la règle de l’acquis communautaire qui interdit d’ailleurs aux nouveaux Etats membres d’exiger de renégocier tout depuis le début. Quant à la référence au marché, à la « concurrence libre et non faussée », faut-il rappeler qu’elle figure dans les textes depuis 1957 ?<br />  <br /> <br /> Le modèle qu’on nous propose est clairement énoncé dans l’alinéa qui stipule que : « L’Union œuvre pour le développement durable de l’Europe fondé sur une croissance économique équilibrée et sur la stabilité des prix, une économie sociale de marché hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social, et un niveau élevé de protection et d’amélioration de la qualité de l’environnement. Elle promeut le progrès scientifique et technique. Elle combat l’exclusion sociale et les discriminations, et promeut la justice et la protection sociales, l’égalité entre les femmes et les hommes, la solidarité entre les générations et la protection des droits de l’enfant. Elle promeut la cohésion économique, sociale et territoriale, et la solidarité entre les États membres. Elle respecte la richesse de sa diversité culturelle et linguistique, et veille à la sauvegarde et au développement du patrimoine culturel européen. ».Dira-t-on qu’il s’agit là d’un texte réactionnaire ?<br />  <br /> <br /> Le Traité constitutionnel n’est certes pas parfait, mais il offre la possibilité de coopérations renforcées entre pays membres, ouvrant la voie de l’élargissement à d’autres pays éligibles. La construction européenne a toujours progressé par étapes, le Traité en étant la prochaine. Elle a été possible grâce à une succession de compromis et ne peut reposer sur le « tout ou rien ».<br />  <br /> <br /> Rejeter ce projet c’est céder au populisme. Ce n’est qu’en répondant « Oui » que nous pourrons créer cette Europe puissante et fraternelle que nous serons fiers de léguer aux générations futures. Voilà le type de défi que l’on se doit de relever !<br />  <br /> <br /> Faouzi Lamdaoui est délégué national chargé de l’égalité des chances et de la lutte contre les discriminations auprès du 1er secrétaire du Parti Socialiste ,
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E
Mais sally tu ne réponds pas à mon premier post...peut-être que cela te dérange d'avouer que sarko veut passer outre la majorité des français qui a dit non à ce traité et faire voter l'assemblée sachant qu'elle est et sera majoritairement pour (s'il gagne !)?????????????????
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